Un premier album disque d'or en 2005. Un troisième aujourd'hui qui commence à conquérir le monde. Ca marche fort pour M. Pokora.
On rappelle toujours que c'est l'émission Popstars qui, en 2003, vous a révélé. Sans elle, vous n'auriez jamais été M Pokora ?
Peut-être mais sûrement pas le même. Parce que cette émission m'a permis d'apprendre beaucoup de choses. Elle m'a forgé pendant un an et m'a bien préparé aussi à la pression qu'exerce ce métier sur nous. Grâce à elle, je suis arrivé plus fort lorsque j'ai décidé de prendre mon envol.
Votre musique, c'est le r'n'b, le hip hop. Vous êtes tombé un jour dans cette marmite ?
C'est Michael Jackson qui m'a donné l'envie de faire ce métier. Le show man ! Danseur et chanteur à la fois. Le maître incontesté du genre. Mais ma musique évolue. Aujourd'hui, plus j'avance et moins elle est r'n b. Elle s'élargit pour devenir un mélange pop de toutes mes influences.
Vouloir marcher sur les traces de Michael Jackson doit exiger beaucoup de rigueur…
Je fais un minimum attention à mon alimentation. Je fais beaucoup de danse, un peu de musculation, du football. Alors pas question de manger fast-food et autres trucs de ce genre. C'est ma ligne de conduite.
En cinq ans de carrière, vous collectionnez déjà les métaux précieux : un disque d'or pour le premier album en 2005, le platine pour le deuxième en 2006. Et celui-ci, « MP3 », comment se porte-t-il ?
On est disque d'or !…. Je suis très heureux aussi de voir que ma musique commence à s'exporter dans une vingtaine de pays dont une bonne dizaine dans laquelle je suis entré dans le Top 10, voir le Top 5, comme le Mexique, la Finlande, la Pologne, l'Allemagne et la Suède.
On connaît l'artiste, mais pas très bien l'homme. Qui êtes-vous :
votre principal défaut ?
Heu… Ca pourrait être le manque d'attention que j'accorde aux gens autour de moi. Je suis tellement focalisé sur mon travail que parfois hélas ! j'en oublie même mon proche entourage.
Vous avez quand même des qualités !….
Ma capacité à résister à la pression, à la surcharge de travail liée au métier que j'ai sur les épaules.
Dans quel état êtes-vous avant de monter sur scène ?
Comme un lion en cage ! Je tourne en rond. Bizarrement, je ne suis pas du tout stressé, ou alors si, mais stressé d'impatience. Je n'attends qu'une chose, c'est de bondir pour me retrouver devant des milliers de personnes. Je suis tellement pressé de faire partager mon album sur scène !
Vous connaissez bien Toulouse ?
[i]J'ai fait mon premier album de hip hop au Studio Polygone alors je connais un peu. J'avais aussi chanté sur la place du Capitole un après-midi avec NRJ. Et puis je n'étais pas né à l'époque, mais mon père, André Tota, avait été footballeur professionnel au TFC, et même capitaine en D 2 je crois, en 1979-1980.
Sam 18 Oct - 15:17
